La haine en ligne, l’ennemi du journalisme

Les réseaux sociaux représentent des plateformes idéales pour commenter l’actualité, partager des articles. Les journalistes sont nombreux à les utiliser dans le cadre de leur travail.

Jean

Jean

Les espaces numériques sont parfaits pour échanger autour de sujets, sensibiliser et éduquer une audience, discuter avec des collègues à l’international. Mais ce n’est pas sans risques. La toxicité en ligne est un problème mondial touchant aussi les journalistes, et plus encore les femmes.

Les femmes journalistes, principales cibles du harcèlement

L’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) et l’ICFJ (Centre International pour les Journalistes) ont enquêté sur ce sujet. Cette étude, menée en 2020 auprès de 714 journalistes femmes dans le monde, a révélé que :

  • 73 % d’entre elles ont subi des comportements toxiques en ligne en effectuant leur travail ;

  • 25 % ont été visées par des menaces de violence physique, voire de mort. 18 % ont été la cible de menaces de violences sexuelles ;

  • Dans 13 % des cas, les proches de la journaliste ont aussi été visés par des menaces ;

  • Lorsqu’elles sont concernées par d’autres discriminations, elles sont encore plus susceptibles d’être prises pour cibles. 81 % des journalistes femmes noires sont concernées par le harcèlement. 88 % pour celles déclarant être lesbiennes.

Une étude menée au Québec par la FNCC — CSN (Fédération Nationale des Communications et de la Culture) et l’UQAM (Université du Québec à Montréal) présente un autre constat. L’enquête révèle le manque de proactivité des médias pour assurer la protection de leurs journalistes. Selon les femmes interrogées :

  • 71,4 % n’ont mis en place aucune mesure pour réduire les risques de harcèlement ;

  • 65,2 % ne soutiendraient pas suffisamment les journalistes femmes victimes.

Il existe pourtant des solutions de modération, comme Bodyguard.ai, qui protège les journalistes des contenus haineux sur leurs réseaux sociaux. Cette solution de modération intelligente, automatique et en temps réel est au service de la liberté d’expression et, par extension, du respect du travail journalistique.

La toxicité en ligne : des conséquences bien réelles

La journaliste Maria Ressa a indiqué recevoir parfois jusqu’à 90 messages de haine par heure sur Facebook. Il ne s’agit pas seulement de dénigrer le travail des journalistes femmes, de remettre en cause leurs articles. Les agresseurs n’hésitent pas à fouiller Internet pour trouver des informations privées sur elles. Ils s’en prennent à elles, à leurs réseaux professionnels, mais aussi à leurs proches. Toujours selon l’enquête de l’UNESCO, 20 % des femmes journalistes déclarent avoir été aussi menacées, voire attaquées dans la réalité. Cette situation entraîne du stress, de la peur :

  • 12 % d’entre elles déclarent avoir subi des conséquences psychologiques ;

  • Terrifiées, 13 % affirment avoir dû renforcer leur sécurité physique ;

  • Dans 4 % des cas, le harcèlement subi a entraîné un arrêt de travail ;

  • 4 % ont changé d’employeur ;

  • 2 % ont arrêté définitivement leur activité professionnelle. 

Un seul objectif en tête pour les harceleurs : les réduire au silence et les rabaisser à leur genre. Ces comportements ont des conséquences directes sur la liberté de la presse. Pour éviter d’éventuelles représailles et préserver leur sécurité, les journalistes en viennent à pratiquer l’autocensure. Elles ne sont plus en mesure de poursuivre leur activité dans des conditions optimales.

Les journalistes devraient pouvoir effectuer leur travail sans être menacés, mais de nombreux débordements sont observés chaque jour. Dans ce milieu, les femmes sont particulièrement visées par la haine en ligne. Cette situation les incite à s’autocensurer, et c'est pour cette raison que Bodyguard.ai est la meilleure solution pour eux. Bodyguard, à travers sa solution, protège les journalistes et leur travail sur les réseaux sociaux. Notre outil de modération de contenu réduit les risques de harcèlement, sans nuire à la liberté d’expression. Il joue le rôle de garde-fou pour leur permettre d'être protégés et en sécurité.     

Les 3 points clés à retenir :

  • Le harcèlement en ligne est un phénomène international concernant aussi les journalistes.

  • Les femmes sont particulièrement visées par les comportements toxiques, cela entraîne de l’anxiété, de l’autocensure.

  • L’outil de modération de contenu Bodyguard.ai aide les journalistes à se protéger dans le cadre de leur travail.