Protéger le football contre la haine en ligne

Des commentaires racistes et homophobes ont été observés sur les comptes de médias sociaux d'athlètes professionnels et d'organisations à la suite du tournoi de football, l'Euro 2020. Malheureusement, ce problème n'est pas nouveau : la plupart des gens s'accordent à dire qu'il doit y avoir un moyen d'arrêter cette activité. Stopper la haine en ligne dans le football peut être très difficile, mais tout le monde n'est pas conscient qu'il existe des solutions sensées et viables disponibles.

Le problème de l'Euro 2020

Le championnat d'Europe a été un événement bien accueilli par beaucoup et a, d'une certaine manière, représenté un retour à une certaine normalité après les confinements dus au Covid-19. Des personnes du monde entier ont suivi les matchs pour voir les joueurs de football européens les plus talentueux concourir devant des supporters (même si la capacité était réduite) pour la première fois depuis des mois. 

Malgré cette unification dans l'esprit de compétition, il y a eu des distractions hors terrain indésirables familières qui ont détourné l'attention du spectacle principal des matchs.

Une fois de plus, les couleurs de l'arc-en-ciel soutenant la communauté LGBTQ+ durant le mois des fiertés ont attiré l'attention de personnes irritées qui ont ressenti le besoin d'attaquer les joueurs en ligne pour leurs démonstrations de solidarité. 

Au lendemain de la finale, au lieu de ce qui aurait dû être une célébration de la réussite de l'Angleterre de participer à une première grande finale depuis près de 60 ans, il y a eu une tempête de commentaires racistes en ligne de la part de « supporters » en raison des pénalités manquées par de jeunes anglais noirs. Il est décourageant de savoir que c'est un phénomène normal après des matchs perdus.

L’abus récurrent sur les réseaux sociaux envers les athlètes

En général, le football génère quatre fois plus de commentaires haineux que la moyenne générale de la toxicité en ligne. Cela est seulement amplifié lorsqu'une équipe perd. Une analyse des données réalisée par Bodyguard a montré que les commentaires haineux représentaient 5 % de tous les commentaires après une victoire, mais ce chiffre monte à 15 % après une défaite. 

Près de 80 % de ces commentaires haineux sont des insultes et de la haine dirigées contre les joueurs et le personnel, tandis que la phobie LGBTQ+ et le racisme représentent 10 % de ces messages indésirables. Il est vrai qu'ils peuvent être supprimés après coup : mais à ce moment-là, le mal est souvent déjà fait. 

Il ne devrait y avoir aucune place pour le racisme sur le terrain, dans le stade ou en ligne. Malheureusement, les rapports montrent que le racisme n’a cessé d’augmenter ces dernières années, atteignant de nouveaux sommets depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Sanjay Bhandari, président de Kick It Out, l'organisation pour l'égalité et l'inclusion dans le football anglais, explique que :

« Avec l'interruption de la saison de football plus tôt cette année en raison du Covid-19, nous avons vu des gens utiliser les réseaux sociaux pour diffuser des messages de haine, surtout lorsqu'ils ne pouvaient pas assister aux matchs. »

Kick it Out a également réalisé un sondage sur YouGov avec plus de 1 000 fans de football, et cela a montré que 71 % des personnes avaient vu un commentaire raciste en ligne dirigé contre un footballeur.

Quel est l’impact de l’abus en ligne sur les athlètes ?

Bien que le problème soit répandu, l’abus en ligne est devenu si courant que les effets durables sont rarement discutés, et encore moins abordés. Chaque fois qu'un incident survient, il y a généralement une tempête médiatique appelant à l'arrêt des attaques haineuses en ligne, et ensuite une décision collective de passer à un autre problème.

Le problème peut largement disparaître de la vue du public, mais l'impact durable pour ceux qui sont impliqués continue bien après que les caméras et les gros titres étaient passés. L’abus en ligne des joueurs entraîne de nombreux problèmes identiques à ceux auxquels s’attendrait une personne moyenne, car ce sont des humains. 

L’anxiété, le stress, le doute de soi, la baisse de performance et même les pertes financières peuvent affecter les athlètes de la même manière que l’abus blesse tout le monde. Dans la plupart des cas, il y a une exposition massive au public pour ces athlètes, donc les commentaires abusifs sont amplifiés et nombreux.

Alors, comment le racisme dans le sport est-il résolu ?

Certains joueurs et entreprises ont décidé de boycotter les réseaux sociaux, mais il y a beaucoup d’opportunités manquées de se connecter avec les fans et les sponsors avec cette décision. Ces joueurs et organisations qui cessent les interactions par les voies en ligne peuvent perdre de nouveaux fans et sponsors par aucune faute de leur part. 

Il y a un besoin de modération préventive en temps réel pour limiter l'impact du contenu haineux sur les joueurs, le personnel, et les clubs. 

L'un des principaux défis est la façon créative dont les gens contournent les solutions de modération des mots-clés. Cela peut généralement être résolu par une modération humaine, mais en plus de la détresse psychologique causée par l’exposition à cette quantité de toxicité, le coût et la main-d'œuvre nécessaires à la modération humaine représentent un énorme obstacle. 

Pour qu'une personne analyse un mois de commentaires (près d'un million), il faudrait 166 jours de travail de huit heures. Ceci illustre l'ampleur de la tâche à accomplir.

Une solution sensée et viable contre l’abus en ligne dans le sport

Outre le scénario idéal où l'abus serait éliminé d'Internet, il semble qu'une solution en temps réel et préventive doive être mise en place.

Bodyguard a été créé pour protéger les individus de la haine en ligne : nous savons donc qu'il existe une nuance dans la façon dont les gens communiquent en ligne. Ce qui dérange ou affecte une personne ne dérangera pas ou n'affectera pas nécessairement une autre. 

C'est pourquoi Bodyguard peut être personnalisé en fonction des besoins et des envies des joueurs, des entraîneurs et des clubs. Nous utilisons une approche contextuelle qui nous permet d’éliminer jusqu'à 95 % du contenu toxique reçu en ligne, tout en comprenant que la personne affectée doit être celle qui contrôle ses paramètres de modération. 

Bodyguard peut protéger les joueurs, le personnel, leurs proches, ou la communauté en ligne entière afin que les clubs puissent créer un espace en ligne plus sûr et plus positif pour leurs supporters. Cette solution personnalisée et à plusieurs niveaux, couplée à notre expérience dans l'industrie du sport, crée une solution qui aide à favoriser des espaces en ligne positifs pour les joueurs, les entraîneurs, les clubs et leurs supporters. 

La haine en ligne ne profite à personne : et les victimes de cyberattaques ne devraient pas être forcées de se taire en ligne pour éviter ces interactions.

Bodyguard amène les gens à se sentir suffisamment en sécurité pour s'exprimer en ligne sans craindre les abus qui pourraient suivre. Les athlètes et les entraîneurs sont humains avant tout, et la solution de Bodyguard pour le sport aide à conserver la santé de ces personnes.

Intéressé à protéger votre club et votre communauté en ligne contre le contenu toxique ? Peu importe le sport que vous pratiquez, nous pouvons vous aider. Réservez une démo avec nous aujourd'hui.