Haine en ligne : l'UNFP et Bodyguard s'allient pour protéger les joueurs et les jeunes

L’UNFP s’associe à Bodyguard.ai pour offrir une solution aux enjeux de son temps, à même de prémunir les jeunes et les athlètes professionnels de Ligue 1 Uber Eats, Ligue 2 BKT et Division 1 Arkema de la toxicité en ligne.

Célia

Célia

Le sport a toujours été un environnement compétitif, et avec l'essor des médias sociaux et des contenus en ligne, il n'y a jamais eu un aussi grand besoin de vigilance. Les 4 milliards de fans de football dans le monde ont désormais la possibilité de suivre, de soutenir et d’échanger avec leurs équipes favorites et leurs idoles. Cependant, les plateformes numériques ont également donné lieu à des cas regrettables de cyberharcèlement qui doivent cesser. 

L’Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) est proactive pour faire émerger des solutions et renforcer son rôle-clé dans la protection des joueurs. Le syndicat entend protéger l’intégrité psychologique et la réputation des footballeurs sur tous les champs d’expression : le terrain comme les réseaux sociaux. 

L’UNFP s'associe à Bodyguard.ai pour offrir une solution aux enjeux de son temps, à même de prémunir les jeunes et les athlètes professionnels de Ligue 1 Uber Eats, Ligue 2 BKT et Division 1 Arkema de la toxicité en ligne.

La toxicité en ligne, un fléau pour le footballeur

La FIFA et la FIFpro viennent de publier deux rapport alarmants qui démontrent que le monde du sport n’échappe pas aux problèmes de cyberharcèlement. Les footballeuses et les footballeurs professionnels sont parfois soumis aux pires dérives allant à l’encontre des valeurs véhiculées par le football : le racisme, l’homophobie et la violence. 

L'impact des médias sociaux sur le sport est indéniable. Ces dernières années, Facebook, Twitter, Instagram et d'autres réseaux sont devenus des canaux essentiels de communication et des traits d’union direct entre les fans et les athlètes, mais aussi les ligues sportives, les clubs et les syndicats de sportifs. Cette présence numérique accrue a également conduit à des cas malheureux de cyberharcèlement et de toxicité en ligne. 

Carton rouge au racisme : l'UNFP signe un partenariat avec le modérateur en ligne Bodyguard.ai

Chaque année, la toxicité en ligne prend de l’ampleur dans le monde du football. Cela se traduit par des injures, des insultes à caractère homophobe et raciste, du harcèlement moral et des menaces envers certains joueurs, leur famille, leurs enfants ou certaines équipes. 
Ces comportements n'ont pas leur place dans le sport. Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Twitter, qui hébergent la majorité du contenu lié au football, ont eu du mal à gérer efficacement les discours haineux sur leurs propres plateformes. L'incapacité de ces réseaux à gérer efficacement les discours de haine a conduit de nombreux joueurs de football et leurs syndicats respectifs à chercher d'autres solutions pour lutter contre ce fléau numérique. 

Dans ce contexte, l’UNFP est heureuse de nouer un partenariat avec la société française Bodyguard.ai qui propose une technologie innovante et inédite pour protéger les joueurs et joueuses professionnels. 

Comment Bodyguard.ai modère-t-il les contenus haineux sur les réseaux sociaux ?

La technologie de modération intelligente et contextuelle de Bodyguard.ai protège en temps réel les individus, les entreprises et les communautés de la toxicité en ligne. Elle fonctionne sur Facebook, Twitter, Instagram, Twitch et YouTube et peut modérer automatiquement des millions de commentaires sur les réseaux sociaux et les sites web. Parce que le sport a des enjeux et des besoins spécifiques, et parce qu’il est fortement médiatisé, Bodyguard.ai a développé une technologie bien adaptée aux athlètes et aux institutions sportives. 

Avec un taux de réussite de détection et de modération des contenus toxiques de 95 %, la technologie Bodyguard.ai a été développée pour ne jamais censurer ni entraver la liberté d'expression de la communauté. Elle supprime uniquement les propos pénalement répréhensibles par la loi et les contenus haineux (menaces, racisme, misogynie, insultes, moqueries sur le physique comme le body-shaming, LGBTQI+phobie, harcèlement moral et sexuel), ou encore les contenus polluants (spams, arnaques, publicités indésirables). Elle permet ainsi à tout le monde de s’exprimer librement sur la toile, de donner son avis et de critiquer, sans craindre de jugement. 

Garde du corps pour les joueurs professionnels et leur famille

Pour les sportifs et les jeunes qui subissent du cyberharcèlement, les conséquences sont terribles. En moyenne, 3 joueurs par équipe sont en deçà de leurs performances à cause des abus en ligne qu'ils subissent. 

Bodyguard.ai contribue à protéger les joueurs et leur famille en mettant un terme aux contenus toxiques dont ils sont la cible. Par exemple, si un fan publie un commentaire raciste ou homophobe sur le compte Instagram d'un joueur, Bodyguard.ai le supprimera en temps réel et protégera le joueur et sa communauté contre tout autre contenu haineux. Cela inclut les commentaires haineux dirigés vers les membres de la famille et son entourage, qui sont souvent la cible des haters en ligne. 

Il est très dangereux, non seulement pour le football mais pour la société dans son ensemble, de laisser se développer une culture de la haine sur les réseaux sociaux. Bodyguard.ai et l’UNFP veulent faire bouger les lignes sur les propos discriminants, homophobes et racistes. Nous souhaitons favoriser des espaces de discussion foot sains sur internet. Il s’agit là de libérer la parole de ceux qui se savent protégés.

Matthieu Boutard, directeur général de Bodyguard.ai

Éduquer : l’autre clé du succès

L’UNFP réalise depuis plusieurs années un travail de prévention de fond auprès des jeunes générations de footballeuses et de footballeurs, afin de les éduquer aux codes de ces moyens de communion incontournables et de les sensibiliser aux risques de dérives en ligne auxquels ils peuvent faire face tout au long de leur carrière. 

Ces premiers acteurs du jeu sont au cœur de la passion, poussée encore trop souvent à l’extrême avec la génération de vagues de discours haineux et du cyberharcèlement à éradiquer. Ce sont des personnalités de tous niveaux qui captent les attentions et sont à protéger de toute violence numérique qui peut nuire à leur vie et équilibre personnels et à leurs performances sportives. 

L'UNFP croit en un football plus juste et inclusif. Elle lutte contre les dérives sur les réseaux sociaux, les dénonce et s'efforce d’y mettre un terme, mais elle cherche aussi à protéger et à éduquer les jeunes afin qu'ils ne deviennent pas les haters de demain. L’UNFP s’emploie à leur donner les outils pour combattre et faire face à la toxicité en ligne, leur faire prendre conscience de l’importance de faire barrage à la haine sur les réseaux sociaux, afin que notre communauté, au sens le plus large, puisse vivre le football tel qu’il doit être, tel qu’elle l’aime. 

Rappel des actions menées par l’UNFP

Cette solution technologique s’intègre dans une offre de services globale qui permet aujourd’hui à l’UNFP de proposer un accompagnement sur-mesure à même de lutter contre toute forme de discrimination envers un footballeur.euse (réseaux sociaux, stade, vie publique). Un accompagnement qui offre des réponses concrètes et fondamentales pour prémunir les joueurs, jusqu’à faire condamner les auteurs d’actes répréhensibles. 

L’UNFP est le partenaire de confiance de footballeurs influenceurs du XXIe siècle et nous nous devons d’innover sans cesse pour leur proposer des solutions adaptées à un monde dans lequel ils jouent un rôle de plus en plus central. Il est évident que le football déchaîne les passions, mais il est intolérable que les joueurs et les joueuses puissent pâtir de dérives inacceptables remettant en cause leur intégrité et celle de leurs proches. Le partenariat entre l’UNFP et Bodyguard.ai est une avancée majeure pour nos athlètes, pour l’ADN du football et le lien footballeurs-fans.

Sylvain Kastendeuch, coprésident de l’UNFP